Grand voyage 🏍 Jour 308
A l'époque où j'avais encore un jardin et une maison, je voulais absolument un laurier-rose. De préférence un blanc. Pour des raisons d'argent et de place, j'ai acheté un petit exemplaire. Il pousserait tout seul.
Je l'ai soigné, je l'ai arrosé d'eau chaude (m'a-t-on dit), je l'ai exposé au soleil de Brandebourg et en hiver, je l'ai protégé du froid de la Sibérie brandebourgeoise dans la cave. Et d'année en année, il grandissait de quelques petits centimètres. Et certaines années, il a même fleuri un peu.
Et ici ? Les lauriers-roses poussent en masse comme de la mauvaise herbe au bord de la route, tous plus beaux les uns que les autres. Personne ne s'occupe d'eux, personne ne doit rentrer les pots lourds en hiver et je doute qu'ils soient régulièrement arrosés au bord de la route. C'est tout simplement un plaisir, chaque arbuste réjouit mon cœur d'ancienne assistante jardinière.
#oléandre
