Grand voyage 🏍 Jour 222
"Apprends de la vitesse de la nature : son secret est la patience".
Ralph Waldo Emerson
Ce n'est que lorsque nous nous immergeons dans la nature que nous réalisons à quel point nous sommes bien ici. A quatre, nous descendons d'abord 400 mètres de dénivelé (de profondeur ?) depuis le parking pour tomber sur les premiers petits lacs qui se nourrissent des chutes d'eau de Polylimnio. L'eau bruisse dans un bleu-vert fantastique à travers le canyon et fait fleurir et pousser les herbes, les arbustes et les arbres. Des lézards, de nombreuses espèces d'oiseaux et une multitude de petits animaux se sentent visiblement bien ici.
Nous grimpons le long de la rivière, rencontrons (parce que c'est dimanche !) d'autres excursionnistes, rampons sous les broussailles et sautons comme des gazelles d'îlots de pierre en îlots de pierre. (Malheureusement, il n'y a pas de photos de la gazelle...) Toujours plus haut, vers la plus grande chute d'eau.
Nous traversons plusieurs fois des ponts en bois vieillissants, nous devons traverser et traverser encore. Au plus bel endroit, le lac Kadoula, le plus grand des 15 lacs de la gorge, nous discutons brièvement avec d'autres voyageurs avant de prendre immédiatement la montée par un chemin d'escalade assez raide. Pourquoi ne pas profiter du lac ? Pourquoi sommes-nous poussés à continuer ?
Comme je l'ai déjà dit, nous ne sommes pas les seuls ici. Et tout le monde ne profite pas de la même manière que nous : c'est-à-dire en silence. Ici, la basse d'une boîte mobile "mfta-mfta-mfta" couvre le chant des oiseaux et le Coca & Co coule sans gêne dans les nombreux gobelets en plastique (dont nous espérons qu'ils seront ramenés à la maison).
Nous nous mettons donc en route, grimpons un peu le long de la paroi rocheuse, Christian en tête, il a la corde de sécurité avec lui, nous suivons à tâtons avec des chaussures maintenant mouillées. Il nous assure avec la main et la corde, nous lui faisons confiance. Toujours un regard vers lui, un autre, en s'arrêtant, vers le bas dans le canyon, vers l'eau, vers le jeu de couleurs. Car cette expérience de la jungle n'est pas si fréquente en Grèce.
Et aussi vite et spontanément que nous avons commencé la randonnée, elle se termine tout à coup sur une route de terre. Le circuit s'appelle le circuit de la jungle. C'est ce que nous pensions. Mais bon, donc 1/2 jungle, 1/2 route en terre battue plus un soleil de plomb et des oliveraies.
De retour au parking, nous nous asseyons sur la terrasse du kiosque abandonné, nous libérons nos pieds mouillés et ratatinés, nous accrochons nos chaussures et nos chaussettes au soleil et nous déballons le paquet de pique-nique que nous avons porté tout au long de la randonnée. Ah, c'est beau !
#polilymnio #waterfall #wandergrüppli
