Grand voyage 🇨🇭 jour 470/2
Notre promenade romantique d'hiver "glaçon-gourmandise-neige-mange" se transforme maintenant en voyage éducatif. C'est comme ça avec nos plans. On ne peut pas non plus compter sur quoi que ce soit.
A Guttannen, nous observons une fontaine qu'ils ont oublié d'éteindre. C'est ce que nous pensons. Jusqu'à ce que nous lisions :
L'idée est de fabriquer des cônes de glace coniques avec les moyens les plus simples pendant la saison froide de l'hiver et de stocker ainsi l'eau des glaciers en hiver. Cela s'appelle un stûpa de glace et vient, on le devine presque, d'Inde.
Au printemps, lorsque la fonte des glaces se fait attendre dans les glaciers himalayens de haute altitude, les stupas donnent cette eau stockée temporairement, très importante pour l'agriculture de la région, mise à mal par la sécheresse.
Nous sommes apparemment passés à côté d'un projet de recherche international de l'université de Fribourg (CH). Et comme le hasard fait bien les choses aujourd'hui, nous rencontrons même quelqu'un de très compétent qui nous explique tout en détail. Nous en apprenons beaucoup sur le manque d'eau au Ladakh, les effets du changement climatique dans la région alpine et les classes d'école beaucoup trop petites dans les villages de montagne.
En plus de toutes les connaissances que nous absorbons avec gratitude, nous regardons l'eau pulvérisée se transformer en cristaux scintillants, faire de petits arcs-en-ciel sous le soleil d'hiver et comment le stupa (le stupa ?) grandit lentement. Nous ne savons pas si, comme en Inde, il atteindra 30 mètres de haut.
Pour l'instant, nous nous contentons de regarder et de demander à notre professionnel comment tout cela peut bien se réunir : l'université de Fribourg, la région de Ladakh et le dernier village carrossable de Guttannen. Réseau, dit-il. Tout simplement un réseau. Des intérêts communs, un désir commun de trouver des solutions. Parfois, c'est si simple.
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