Grand voyage 🏍 Jour 367
La route qui monte à Sighnaghi (ou qui descend, c'est selon) passe par un monastère. Le monastère de Bodbe.
Alors, allons-y. J'avoue que ce n'est pas le monastère qui nous a attirés, non, c'est le café des pèlerins et les toilettes qui l'accompagnent qui nous ont fait nous arrêter rapidement.
Une fois tous les besoins humains satisfaits, le monastère nous a surpris : une église tout juste rénovée (à l'origine, elle date du 18ème siècle), une vue magnifique sur la plaine, la vue jusqu'en Azerbaïdjan, dans le grand Caucase, et puis le magnifique jardin du monastère.
Selon la légende, le monastère a été construit sur le tombeau de sainte Nino, celle qui a apporté le christianisme en Géorgie. Nino a vécu au quatrième siècle après Jésus-Christ, il y a donc longtemps.
A l'époque, le roi voulait honorer Nino et transporter sa tombe à Mtskheta (nous devrions y retourner un jour ou l'autre). Le souhait de Nino de rester enterré ici s'est apparemment manifesté de manière très forte. Car selon la légende, la tombe ne pouvait pas être déplacée d'un millimètre. "Pas plus de 200 hommes n'y sont parvenus", disent les livres d'histoire. Qui sait si quelques hommes faibles ont été ajoutés à chaque nouvelle édition des livres d'histoire ?
La source qui se trouve ici a bien sûr à nouveau des vertus curatives. Comme toutes les sources de tous les monastères que nous visitons. Nous n'avons rien à soigner pour le moment, alors nous sautons le bain dans l'eau sacrée/curative et nous nous promenons dans le jardin. Jusqu'à ce que nous arrivions, par hasard bien sûr, de nouveau au café des pèlerins et que nous nous y régalions.
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